
Du côté de Sony, l'heure est encore aux préparatifs, le seul signe d'une sortie prochaine de ses consoles en Chine remontant au mois de mai dernier. Le géant japonais avait alors scellé un partenariat avec Shangai Oriental Pearl Group afin de pouvoir commercialiser ses machines dans le pays. Mais pour l'heure, aucune annonce quant au lancement de la PS3 ou de la PS4 sur le marché local n'a été faite.
La Xbox One aura donc le champ libre au moment de son lancement, mais cela ne signifie pas pour autant que son succès est assuré. La console sera vendue là-bas contre 700 dollars avec Kinect et 600 dollars sans le capteur de mouvement. Un tarif plus qu'élevé pour le marché chinois. Cependant, Microsoft semble confiante et assure que les précommandes « dépassent ses attentes ». Souhaitons-lui que cela signifie que son score sera plus glorieux que celui atteint lors du lancement au Japon de la console, où elle s'est écoulée à moins de 25 000 exemplaires en une semaine.
Vendredi soir, à l’occasion d’un match de football se déroulant à Créteil (Val-de-Marne), la préfecture de police de Paris avait prévu de tester des drones équipés de caméras. Une première. Cette opération en environnement maîtrisé devrait toutefois être suivie à plus long terme par d’autres phases d’expérimentation, les forces de l'ordre cherchant à évaluer les bénéfices que pourraient apporter ces appareils volants.
La rencontre entre Créteil et Clermont s’est finalement achevée par un nul, deux buts partout. Mais en plus des spectateurs ayant pris place au sein du stade Duvauchelle de Créteil, ce sont des drones qui devaient profiter de ce match de Ligue 2 pour faire une petite virée, en toute légalité. La préfecture de police de Paris avait en effet annoncé dans sa lettre d’information en date du 10 septembre qu’un « premier test grandeur nature » serait réalisé à l’occasion de cet événement sportif.
Deux types de drones avaient ainsi vocation à être testés. « L’un sera d’un poids d’un à deux kilos et équipé d’une caméra. Il disposera d’une autonomie d’environ 30 minutes » expliquait la préfecture de police de Paris. « L’autre "filaire" pèsera environ vingt kilos, avec une hélice de 2,50 mètres d’envergure et sera doté de deux caméras dont une thermique pour la vision nocturne. Il disposera d’une autonomie d’environ une heure. »
Le point de départ de l'expérimentation prévue par la préfecture de police de Paris
Comme nous l’avait expliqué l’ingénieur en charge de ce projet durant l’été (voir notre article), une phase d’expérimentation de drones a effectivement été lancée par la préfecture de police de Paris, l’objectif étant d’évaluer ces appareils qui pourraient permettre aux autorités de récupérer des informations dans des zones risquées, et ce sans envoyer d’agents sur le terrain. Aucun test n’avait encore été mené, et celui de vendredi devrait très logiquement être le premier d’une plus longue série.
« Notre démarche d'introduction passe par une phase d’expérimentation. Pour cela, on démarre en plusieurs étapes, avec un premier essai dans un environnement maîtrisé, pour voir quelle pourrait être la plus-value opérationnelle des drones » affirmait en ce sens Régis Guyonnet. Une opération dans un cadre plus sensible (prises d’otages, violences urbaines…) est envisagée, mais pas avant l’année prochaine. Précisons que ce ne sont pas les forces de l’ordre qui pilotent - pour l’instant - ces drones, mais un prestataire externe, qui fournit aux autorités une solution « clés en main », avec location du matériel, etc. Un budget de « quelques milliers d'euros » a ainsi été prévu par les autorités.
La préfecture de Police rappelait par ailleurs dans sa lettre d’information que les drones n’ont pas pour objectif d’identifier des individus, et qu’ils « ne pourront donc pas voler au dessus du public ou suivre des groupes de personnes cheminant dans les rues de Paris ».